Aux portes du Trianon

Bonjourno,

Aujourd'hui petite après-midi ciné. J'attendais depuis quelques semaines avec beaucoup d'impatience de pouvoir voir le nouveau volet de twilight. Et quel ne fut pas ma déception après la projection. Pour la première fois, je me suis ennuyée en pénétrant dans le monde de mes vampires préférés... J'ai trouvé le film, très long... Des moments forts : le mariage, l'accouchement, sont simplement survolés. Peu d'émotions sont véhiculées.

Si je puis dire, ce film est creux. C'était pourtant mon tome favori... L'issue qu'on attendait tous pour Bella et Edward, arrive enfin, et la scène est bâclée. Les passages de tensions entre les divers personnages ne sont pas assez creusées. Tout est resté à mon sens très superficiel. Le réalisateur, s'est contenté de miser sur la notoriété du phénomène Twilight, et n'a pas fait un véritable effort de créativité.

Coucou,

A l'approche des fêtes et de la nouvelle année, j'ai revu ma liste des 101 choses à faire en 1001 journées. J'avais rédigé le premier jet, durant les vacances d'été donc bien entendu certaines de ses envies ont été réalisé. Mais la grosse majorité reste à faire. J'espère donc que l'année 2012, sera riche en découverte, plaisir... En attendant voici ma liste:

1)Obtenir mes concours dans le secteur social

2)Trouver un lieu de stage

3) Suivre jusqu'au bout ma scolarité

4)Profiter au maximum de mes ami(e)s

5) Rappeler à mon entourage combien je l'aime

6) Bannir de ma vie "Le Roi des ombres" (Un de mes ex particulièrement envahissant)

7) Retrouver un ventre plus tonique

8) Me mettre au sport

9) Avoir mon code

10) Avoir mon permis

11) Faire de nouvelles rencontres

12) Voir quelques pièces de théâtre

13) Voir des expositions

14) Lire encore davantage

15) Me mettre à l'écriture

16) Faire un séjour sympa à l'étranger

17) Etre plus ordonnée

18) Entretenir ma crinière, histoire de ne pas avoir juste une paillasse, mais des cheveux longs et soyeux sur le crâne.

19) Baptiser Danaë ( c'est ma fille!)

20) Etre le plus franche et honnête possible

21) Tester un hammam/spa

22) Me délecter lors d'un vrai et long massage

23) Me faire tatouer à nouveau

24) Me créer une garde-robe bien sympathique

25) Enrichir ma culture cinématographique

26) Arrêter de me ronger les ongles

27) M'affranchir de l'opinion d'autruï

28) Aller au zoo de thoiry

29) Avoir notre nouveau nid douillet

30) Y faire une déco sympa

31) Assister à un (plusieurs serait l'idéal) ballet de danse

32) Bannir les gros mots de mon vocabulaire

33) Tester tout plein de nouvelles recettes culinaire

34) Offrir le meilleur à ma princesse

35) Aller au bout des choses, ne plus baisser les bras

36) Refaire ma lingerie

37) Arrêter de tout remettre au lendemain

38) Faire du tri dans ma penderie

39) Et vendre les vêtements que je ne porte plus

40) Acquérir une petite voiture

41) Porter davantage de couleurs au niveau vestimentaire

42) Trouver quelqu'un de bien

43) Et construire avec lui

44) Prendre soin de ma dentition (ok ça peut paraître nul, mais avoir un joli sourire c'est très important...)

45) Obtenir mon diplôme d'état

46) Faire une balade en bateau mouche

47) Monter sur la tour effeil

48) Passer un week end en angleterre

49) Passer un week end en Hollande

50) M'instruire en matière d'histoire de l'art

51) Découvrir les petites merveilles Ladurée

52) Me faire une belle discographie

53) Visiter le petit Trianon

54) Aller en prendre plein les yeux une fois de plus, en évolutant d'une pièce à une autre, au sein du château de Versailles.

55) Visiter le Louvre

56) Fêter dignement mes 24 ans

57) En apprendre davantage sur la religion catholique

58) Donner la  meilleure des éducations ma puce

59) Faire une Dvdthèque de rêve

60) Aller voir un match au parc des princes

61) Faire du tri dans mes livres

62) Pour vendre ceux dont je ne veux plus

63) Compléter ma collection de BD Astérix

64) Faire du tri dans ma paperasse

65) Et trouver un système de rangement infaillible

66) Tenir convenablement le classeur fashion

67) Faire ce dont j'ai envie, simplement ce dont j'ai envie, sans avoir peur du ridicule

68) Faire un stage d'oenologie

69) Découvrir l'univers sex shop (hou la coquine)

70) Faire des économies

71) Essayer de rattraper le temps perdu avec la famille

72) Ne pas m'encombrer avec des parasites (profiteurs, menteurs, il y a largement le choix)

73) Rentabiliser ma carte UGC avec au moins 2 séances/ mois

74) Me débarasser de la peur d'ouvrir mon coeur

75) Compléter ma collection dvd desperate housewives

76) En faire de même pour les frères Scott

77) Et pour Drop dead diva

78) Et Bones

79) Et Gossip girl

80) Et brothers and sisters (ça en fait! )

81) Prendre enfin rendez vous chez un gynécologue pour enfin trouver une contraception adaptée (d'ailleurs je ferai peut être appel à vous, pour me conseiller)

82) Me mettre à jour au niveau des tests de santé

83) Apprendre à jouer convenablement au poker

84) Tenir un journal intime avec rigueur

85) Etre indépendante, n'attendre rien de personne

86) Cramer la vie par les deux bouts

87) Ecrire le journal de notre histoire

88) Savoir danser sur des escarpins

89) Partir en vacance entre copines

90) Tester de nouveaux restaurants

91) Arrêter de fumer

92) Faire un stage de danse salsa (et pourquoi pas même en couple)

93) Prendre des cours de pole dance, ou de danse burlesque j'hésite encore

94) Partir en spring break avec mes deux groupes d'amis

95) Diminuer franchement la cigarette

96) Me faire passer à nouveau le téton

97) Travailler sur la communication (j'ai beaucoup de mal à dire les choses lorsque je suis en couple. Lorsque je le fais, je me sens faible. Mais finalement j'ai bien conscience que parler est nettement plus salutaire)

98) Aller à quelques concerts

99) Organiser un 25ème anniversaire digne de ce nom à ma meilleure amie

100) Rire encore et toujours plus

101) Continuer à aimer et profiter de ma vie au quotidien!

Bonjour, bonjour,

Il y a quelques temps, je vous ai énoncé le menu pour mon dîner en amoureux.  Et vu que le plat était un délice, il aurait été égoïste de ma part de ne partager avec vous la recette...

J'ai donc cuisiné un curry de pourlet aux champignons!

Pour 2 personnes, il faut:

-2 blancs de poulet

-1 oignon

-1 gousse d'ail

-1 cuillère à soupe de curry

-1 cuillère à soupe de quatre-épices

-2 tomates coupés en dés

-125g de champignon de Paris

-1cuillère à soupe de sauce soja

Préparation:

I) Coupez le poulet en dés (petits morceaux). Faites-les dorer dans une sauteuse avec un peu d'huile. Salez. Réservez.

II) Pelez et émincez finement les oignons. Faites le fondre sur feu doux avec la gousse d'ail écrasée et les épices.

III) Ajoutez les tomates coupées en dés, les champignons émincés et la sauce soja. Couvrez et laissez mijoter 10 mn.

IV) Ajoutez le poulet et laissez cuire 2-3 mn

V) Servez avec du riz

Hello,

Quand il me prend dans ses bras, je vois la vie en rose... Oui c'est vrai. Lorsqu'il est prêt de moi, tout est beau. Nous deux c'est simple, presque évident. Il me fait rire, sourire, sans la moindre difficulté. On peut échanger pendant des heures. Je le trouve brillant... Je dois bien l'admettre je suis tombée sous son charme...

Plus je passe du temps avec lui, et plus je me surprends à en réclamer davantage. J'ai l'impression que les heures que l'on passe tous les deux, filent en l'espace de quelques secondes. Je n'ai jamais suffisamment profité de lui, quand on se quitte. Il y a toujours un élément de notre conversation, que j'aimerai encore approfondir. Entendre son point de vue, le contredire pour l'enquiquiner... ;-) Le caliner, le voir sourire, l'entendre rire, le regarder lever les yeux quand je débite des énormités.

Seulement, je suis prise de panique à l'idée de lui accorder ma confiance. Mon coeur et ma raison me disent de foncer, mais en même temps de me sauver. Je n'ai pas envie de le laisser filer, parce que des comme lui, ça ne court pas les rues. En tout cas, pas les miennes... Mais de l'autre, j'ai peur. Si vous saviez à quel point... Comment on réussit à accorder à nouveau sa confiance? A se laisser à croire à une belle romance? Je ne suis pourtant pas dans une position de victime. La rupture avec le père de ma fille, je l'ai désiré. Cela, ne m'empêche absolument pas d'être paniquée à l'idée d'être à nouveau en couple avec quelqu'un...

L'amour et ses tracas...

Coucou,

Aujorud'hui, je viens partager avec vous, mes dernières appréciations sur les films que j'ai vu récemment au cinéma. Cela va être rapide, puisque je n'ai malheureusement pas eu beaucoup de temps à m'accorder pour ce loisir... J'ai donc été voir, Polisse et intouchables.

Autant le dire tout de suite, j'ai adoré les deux! L'un m'a bouleversé, choqué, fait pleuré, et rire quelques fois. Quant à l'autre du début à la fin, je me suis tordue de rire. Mais allez, je vous en révèle un peu plus....

Synopis:

Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs) ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs mais aussi la pause déjeuner où l’on se raconte ses problèmes de couple ; ce sont les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables ; c’est savoir que le pire existe, et tenter de faire avec… Comment ces policiers parviennent-ils à trouver l’équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés, tous les jours ? Fred, l’écorché du groupe, aura du mal à supporter le regard de Melissa, mandatée par le ministère de l’intérieur pour réaliser un livre de photos sur cette brigade.

Ce film réalisé par Maïwenn, est juste un petit bijou! Elle a su traiter un sujet dramatique, avec beaucoup d'intelligence et de finesse. Elle n'a surtout pas commis l'erreur de tomber dans le pathos, en introduisant tout au long du film des scènes franchement drôles. Je suis impressionnée par son talent de réalisatrice, et suis très agréablement surpise.

Joey starr, dont je ne suis pas une grande fan, m'a pourtant totalement convaincu. Son rôle lui colle à la peau. On croit sans la moindre hésitation à son interprétation du flic dur. Une grande gueule pour un grand coeur. Il est simplement épatant. On fait nôtre chacune des émotions qu'il véhicule. Sa rage nous contamine, tout autant que sa souffrance, ou son sentiment d'impuissance.

Le reste des acteurs, est tout aussi bon. ( Je craque partculièrement pour Nicolas Duvauchelle...). Pour avoir vécu pendant très longtemps avec un fonctionnaire de police, j'ai retrouvé cette ambiance très familiale. Maïwenn a su, rester fidèle à cet univers si franchement particulier. Retranscrire la solidarité qui existe entre ses collègues. Nous prouver combien ce qu'ils peuvent vivre au quotidien, peut être dur et violent. Mais également et surtout montrer leurs failles. C'est une question, qu'il est important de se poser. A quel point oublie t-on, que derrière ces uniformes se cachent des hommes et femmes, comme vous et moi. Qui gèrent au quotidien leur problème, qui peuvent malheureusement les conduire à certains dérapements...

Ce film a trouvé écho en moi, pour plusieurs raisons. La première, en lien avec ma profession. Etant travailleuse sociale, je connais les situations difficiles que l'on peut vivre lorsque l'on exerce à l'aide sociale à l'enfance. Seulement notre rôle, est de gérer les crises, après les placements. La reconstruction c'est notre but. Et bien qu'on soit au courant des procédures, qui ont conduit ces enfants dans nos locaux, on ne connait finalement aucunement le cheminement qui a été effectué en amont... De ce point de vue, j'étais très curieuse de connaître (plus ou moins) leurs méthodes de travail.

Mais au delà de ça. Mon coeur de maman a été submergé d'émotions. Comment peut on faire subir de telles horreurs à des enfants? Comment oublier que notre rôle en tant que parent, ou adulte tout simplement, est de les protéger, envers et contre tous?

Je n'ai pas pu retenir mes larmes... Je vous conseille très vivement d'aller le voir, si vous en avez l'occasion.

Intouchables maintenant...

Simplement désopilant. Du début à la fin, j'étais pliée en deux. Une vraie cure de bonheur. Une bonne partie de mon entourage m'en avait parlé, en me le vendant comme "le film de l'année"... J'y suis donc allée, avec la curiosité de savoir ce que valait monsieur SAV sur grand écran...

Et bien Omar, rien à dire... il crève l'écran!!! Il joue à merveille son rôle. Tour à tour touchant, attendrissant, drôlissime... Mais Cluzet mérite également sa part de compliments. Son rôle est loin d'être évident à jouer. Personnellement, j'ai cru à son handicap. Il interprète avec beaucoup de justesse son personnage de tétraplégique.

Je vous le conseille donc également très vivement!!

Bonjour,

Aujourd'hui, je souhaite vous faire découvrir une exposition que j'ai eu l'occasion de découvrir récemment. Etrange exposition, qui m'a soufflé, bouleversé, dérangé, touché, mise en colère. Elle a fait naître en moi un panel très large d'émotions. Aussi bien du très négatif, que du très positif. Mais les mots ne sont d'aucune efficacité pour traduire le travail de cette artiste, et encore moins le trouble qu'il a créé en moi. Voici quelques images de ce que vous pourrez trouver sur place (si toutefois vous venez à vous y rendre).

http://www.youtube.com/watch?v=YyAhZZyDiAk&feature=player_embedded

Je pense que vous avez saisi que le travail de Katrin Jakobsen porte sur la pédophilie. Il est tout simplement bluffant et saisissant de voir les procédés dont elle a usé pour rendre ses mises en scène toujours plus réelles. L'ambiance contribue à nous plonger dans une atmosphère oppressante, écrasante, on se sent réellement mal tout au long de notre exploration de la galerie. Les lumières sont tamisées, des airs chantés par des enfants accompagnent nos pas. Ses photos tour à tour claires ou sombres, mais toujours violentes et dérangeantes, défilent sous nos yeux ahuris.

Je dresse un tableau plutôt sombre de cette expo. Cela ne veut pas dire pour autant qu'elle soit mauvaise. Loin de là. Elle est excellente à mes yeux. Le but de l'artiste, n'est il pas de nous faire prendre conscience de réalité qui se passent tous les jours, et plus souvent qu'on ne le croit pas si loin de chez nous..., Alors oui certains diront, que c'est du voyeurisme? de la perversité, qu'il n'y a aucun intérêt. Je soutiens le contraire. Chaque geste, violent ou non, qui peut nous aider à faire bouger les mentalités, à arrêter de ne pas nous sentir concernés par telle ou telle situation, est bon à prendre. C'est ensemble qu'on peut faire évoluer et changer les mentalités. Si chacun appporte sa pierre à l'édifice, on parviendra a créer un lieu de vie solide, et merveilleux.

Je ne peux donc, que vous conseiller cette exposition. Bien sur, peut être que comme moi, vous ne pourrez pas retenir vos larmes. Peut être que comme d'autres vous détesterez. Mais ce qui est certain c'est que vous n'en sortirez pas indemne. Vous aurez envie d'en parler à votre sortie, et ça c'est déjà suffisant.

De plus Katrin Jakobsen, est une femme très touchante et accessible. Elle répondra avec plaisir (et beaucoup d'émotions), à toutes vos questions.

Si vous souhaitez simplement prendre davantage de renseignements sur l'exposition, voici un site internet très bien fait, qui en parle. http://www.sophot.com/fr/actus/dossier.php?expo_id=669

Retenez bien ce nom: "Notre petit secret" de Katrin Jakobsen.

Bonjourno,

Voilà c'est le week end, un long week end qui plus est! Personnellement, le mien à commencer depuis mardi 15h, mais enfin ça n'est qu'un détail... Vu la masse de travail, que j'ai à abattre, je n'ai finalement pas pu profiter de ces premiers jours de repos. Je suis donc bien décidée à rattraper cela. Bien sûr, j'ai encore une pile de repassage monstre, des projets pédagogiques à monter pour mon travail, des devoirs pour les cours, l'aspi, les poussières, et j'en passe, mais ces trois prochains jours tout cela restera en suspend à partir du jeudi 17h.  

Mon programme est déjà établit. De 10h à 17h, jeudi j'astique, frotte, nettoie, en gros c'est ménage d'automne! Un bon coup de frais et de rangement, ça fait toujours du bien. Je ne me souviens plus dans quel magazine féminin, j'ai lu que pour se sentir bien dans sa vie, il faut avant tout se sentir à l'aise chez soi. Et cela passerait par l'ordre qui y règne, et cela même pour les plus bordéliques d'entre nous... Alors mesdames, messieurs vous savez ce qu'il vous reste à faire pour avoir le smile : brandissez vos balais et torchons!

Rien que d'y penser, j" suis fatiguée d'avance ;-) Heureusement qu'à la suite de ça, je vais pouvoir tranquillement enfiler mon tablier et cuisiner de bons petits plats. La cuisine c'est vraiment une activité qui me détend... Non seulement parce qu'il faut prendre son temps et se concentrer, pour arriver à quelque chose digne de ce nom. Mais aussi, (et peut être surtout), pour l'ambiance que je me crée autour. La musique est à fond, les enceintes crachent tour à tour du Britney Spears, Muse, Melody Gardot, 30 seconds to mars, Beyonce, Sean Paul, LIM, Mafia k'1 Fry, Magic System, Celine Dion, Mozart, Pavarotti (ah Pavarotti...), Milca, Peggy Bajal, Emilie Simon, Little, Rhoff, enfin bon vous avez compris... Tout y passe! Mon couteau devient micro sur Brit brit et je me déhanche comme si je donnais le concert du siècle à Vegas! Puis l'air s'emplit de la merveilleuse voix de Leela James, et là je me pose, j'allume une clope, me sert un verre de vin et fredonne avec elle. Jouissif... Quand vient le tour de Muse (groupe que oh combien je vénère!), je hâche et j'émince le sourire aux lèvres, à moitié en transe. ;-) Non je vous le dis, les moments où je cuisine sont dignes des meilleures des comédies. Mais je bavasse, je bavasse, mais je ne vous dévoile pas l'essentiel. Mon menu pour ce soir.

Entrée: Pas encore définie. Je n'ai absolument aucune idée à l'heure où j'écris cette note, de ce que je servirai pour débuter mon dîner. Et vu qu'il ne me reste qu'une poignée d'heures, avant que ça soit le cas, je pense faire l'impasse...

Plat: Curry de poulet aux champignons. Si c'est une réussite, je vous mets en ligne la recette d'ici peu.

Desserts: Verrines de fruits rouges aux copeaux de chocolat blanc, et fondue au chocolat.

J'espère sincèrement que tout cela sera réussit, parce que je reçois ce soir à la maison. Oui, oui, quelqu'un de particulier. Pour un évènement qui ne m'était pas arrivé depuis un moment. J'ai un rencard... Rien que d'en parler, je sens un filet de sueur courir le long de mon dos... Pfiou... Ca fait tellement longtemps, que je suis sortie de cette espèce de danse amoureuse que sont la drague et la séduction. Jusqu'ici j'avais donné la priorité à l'éducation de ma fille. Bien sûr j'avais tout de même fait des rencontres, flirtant à l'occasion, mais rien de palpitant. Aucun investissement de ma part, juste des bons moments placés les uns à côté des autres. Mais là c'est différent avec ce jeune homme. Dès la première fois où nos regards se sont croisés, j'ai été captivé. Je l'ai fixé pendant de longues secondes. Sans aucune gêne, je l'ai observé...

Détaillant sa personne, avec l'envie dévorante d'en faire mon goûter ;-) C'est étrange, ça n'avait rien de physique. Il est canon, c'est indéniable, mais ça n'est pas son apparence qui me poussait à ainsi le zieuter. Non il dégage quelque chose de particulier. Et bien, que je ne sois pas encore parvenue à définir quel est cet attrait qui me stimule tant, je sais que j'y suis très sensible. Ce garçon, il est à la fois, charmant, drôle, cultivé, rassurant, à l'écoute, ouvert, compréhensif, curieux, intriguant, envoûtant. C'est fou, que je puisse écrire de telles phrases pour parler d'un homme. Employer des expressions que je trouve en temps normal si clichées. Je suis loin d'être une fille romantique. Je crois en l'Amour, etc... Mais chez les autres. Je suis plutôt de celles qui vivent très bien sans attache amoureuse. De celles qui pensaient qu'elles n'avaient plus rien à offrir, et encore moins à recevoir. Et voilà après des années sous verrou, tous mes cadenas sautent au fur et à mesure à son contact...

Ce soir, je m'offre donc le plaisir d'une soirée romantique. Que j'espère pleine de magie, de rires, de douceurs, d'échanges, et qui sait peut être qu'on concrétisera enfin ces semaine passées à se dévoiler l'un à l'autre, par notre premier baiser...? 

Hello,

Hier, petite journée de repos. J'en ai donc profité pour assister à une séance de lecture de conte savec ma minette (je vous en reparlerai plus tard, si j'y pense), faire du ménage ( et oui il y a des choses sur lesquelles on ne peut pas faire l'impasse malheureusement), et surtout cuisiner une bonne tarte aux pommes!

Aussi étonnant que cela puisse paraître, c'était une grande première pour moi. J'aime particulièrement me mettre aux fourneaux, mais j'ai une nette préférence pour les plats. Etant donné que je mange très peu de dessert moi même, évidemment j'en cuisine très rarement. Mais cette année j'ai décidé de faire plaisir à mes proches et à ma louloute, en leurs préparant de petites douceurs. Pour me lancer dans cette grande aventure, je souhaitais réaliser quelque chose de simple, mais de goûteux. Donc allons y gaiement pour une tarte aux pommes!

I) Etalez une pâte feuilletée dans un moule à tarte beurré.

II) Pelez 5 pommes, épinez-les et coupez-les en tranches.

III) Déposez celles-ci sur le fond de tarte.

IV) Saupoudrez-les de cassonade et de cannelle.

V) Enfournez pour 20 minutes à th.7- 210°C

Et voilà, une délicieuse tarte aux pommes en toute simplicité. Maintenant, il ne vous reste plus qu'à la savourer en bonne compagnie, avec une petite tasse de thé!

Bonjour, bonjour,

Aujourd'hui il est question de spiritualité, saveurs, voyages, d'ailleurs, solitude, réflexions, d'amour, alors suivez moi!

 Il y a quelques temps déjà, je me suis plongée dans le roman d'Elisabeth Gilbert "Mange, prie, aime". Peut être que certains ne l'auront pas lu, pour ceux-là voici le résumé (qui bien entendu n'a pas été rédigé par mes soins)

Trente et un ans, Elizabeth Gilbert possède tout ce dont une américaine ambitieuse peut rêver : un mari dévoué, une belle maison, une carrière prometteuse. Elle devrait nager dans le bonheur, pourtant elle est rongée par l'angoisse, le doute, l'insatisfaction...
S'ensuivent un divorce, une dépression et une liaison désastreuse qui la laissent exsangue et encore plus désemparée. Elle décide de tout plaquer pour partir seule à travers le monde.
À elle de se construire la vie qu'elle s'est choisie !
En Italie, elle goûte aux délices de la dolce vita et prend les "douze kilos les plus heureux de sa vie", en Inde, ashram et rigueur ascétique l'aident à discipliner son esprit (lever à 4 heures du matin, méditation et nettoyage des sols !) et en Indonésie, elle cherche à réconcilier son corps et son âme pour trouver l'équilibre qu'on appelle le bonheur...
Elisabeth Gilbert nous invite à un voyage vers l'inconnu joyeux et émouvant, libéré des mascarades et faux-semblants. À travers une mosaïque d'émotions et d'expériences culturelles, elle a su conquérir le coeur de millions de lectrices qui ont aimé pleurer et rire avec elle. Et qui rêvent de changer de vie, elles aussi.

C'est très étrange, parce que ça faisait des mois que j'avais envie de lire ce roman. A chaque fois que je mettais un pied à la fnac ou dans une librairie, je faisais mon petit marché: romans historique, biographique, essai philosophique, littérature féminine, tout y passait. Chaque fois je tombais en arrêt devant la couverture de 'Mange, prie, aime".

Mon côté esthète, a été séduit. C'est vrai, elle est colorée, les formes sont harmonieuses, arrondies (ce qui évoque quelque chose de doux, presque maternel), les couleurs sont acidulées, bref tout est fait pour que moi -la petite nana de base- j'accroche sur cette première de couverture et c'est fait! Je lis à présent le résumé. Humm... Pas mal, ça me branche bien. Moi aussi en ce moment, j'ai envie de plier bagage, et de m'offrir une retraite spirituelle, pour me recentrer sur moi-même. Allez, un livre de plus sous le bras, je me dirige vers les caisses. Seulement au bout de quelques pas, je suis prise d'un doute. Je refléchis à l'histoire d'Elisabeth Gilbert, et puis soudainement, je me dis que non, il n'a pas l'air terrible, alors je retourne en vitesse jusqu'à son rayonnage d'origine, et je le pose au milieu de ses congénères. Cette attitude ( qui est je vous l'accorde très étrange), s'est reproduite à plusieurs reprises. Seulement un jour, après avoir tourné dans la librairie durant plus d'une heure, je ne trouve pas mon bonheur. Rien ne me tente. J'hausse les épaules, pousse un long soupir, et m'apprête à me diriger vers la sortie, quand mon regard se pose sur une condole en tête de rayon. Je vois des couleurs acidulées, des formes arrondies. C'est lui.. je le reconnais. Cette fois, sans réfléchir (mais aussi parce que je n'aime pas rentrer d'une virée shopping bouquins bredouille), je le saisis, le paie et voilà une bonne chose de faite!

Le soir venu, je m'installe convenablement dans mon canapé. Un oreiller moelleux, un drap (oui il faisait encore bon lorsque je l'ai lu, mais je ne supporte pas être allongée dans mon canapé sans rien sur moi, enfin bref...), un verre de limonade bien frais, les portes fenêtres légèrement entrebaillées laissent passer un filet d'air frais, tout est parfait. Je me lance alors dans l'aventure "Mange, prie, aime"...

Autant vous dire que ça a été un supplice. Moi qui adore, et qui lis vite, j'ai mis un temps fou à boucler ce livre. Des pages, et des pages de bavardages inutiles. Cela dit, quelques passages trouvent grâce à mes yeux. Mais ils sont vraiment peu nombreux. L'héroïne, est une gourmande, une vraie. Au fil et à mesure de son périple, elle a la chance de goûter à plats riches en goût, en exotisme. Je voulais avoir l'eau à la bouche. Que madame Gilbert, fasse naître en moi la frustration de m'attabler seulement pour manger un banal plat de pâtes carbonara... Rien de tout cela.

Idem, pour le côté charnel et sentimental. On a envie d'y croire. On la comprend cette femme. Laquelle d'entre nous, n'a jamais connu une déception amoureuse? Que dis-je une déception? Non une tragédie. Une fin, qui vous a marqué à jamais. C'est tout de même quelque chose de violent. La douleur ne semble pas avoir de limite, ni de fin. Sourire, rire, parler, tout nous paraît insurmontable. Le fait même d'exister sans cet autre, qui finalement était notre tout, est déjà trop. Comment peut-elle nous transmettre aussi peu d'émotions? Ce qu'elle décrit, est bien trop plat, trop lisse.

Le seul aspect du livre, qui m'a réellement touché, et qu'elle a su rendre vivant et intéressant c'est celui traitant des croyances. A chaque expérience spirituelle qu'Elisabeth suit, je suis captivée. Les mots qu'elle emploie pour nous dévoiler les secrets des différentes coutumes et pratiques, qu'elle a expérimenté, ont raisonné en moi. J'ai vraiment médité avec elle, assisse en position du lotus. Et encore mieux, j'avais envie de m'y essayer.

Malgré tout, j'ai eu du mal à terminer ma lecture. Je m'y suis forcée pour tout dire. Et si quelqu'un me demandait si je l'aimais, je lui répondais que je le vomissais. J'ai envie tourner la dernière page, je me suis sentie soulagée. Vite, planquons le sur les étagères de ma bibliothèque et qu'on en parle plus.

Le temps a passé, j'ai eu le temps de réfléchir sur ce que j'avais lu, et peu à peu, j'ai découvert du charme à ce roman. Compris des choses qui m'avaient échappé à la lecture. Me suis posée des questions sur la personne qui tenait la plume, et finalement un soir lors d'un dîner, j'ai finis par le conseiller à une amie. Quoi?! Moi j'ai fais ça!! Et bien oui, avec le recul, et en ayant eu le temps de le digérer je peux le dire, j'ai aimé L'ENSEIGNEMENT de "Mange, prie, aime". C'est une belle réflexion sur la vie, la recherche du soi intérieur, la priorité à donner à nos désirs, le détachement qu'il est important d'avoir vis à vis de ce monde, et particulièrement des autres et de leurs regards.

J'ai donc aimé, ce livre. Pour autant, est ce que je vous dirai de le lire? Je ne sais pas... Je vous dirai simplement, qu'il a fait naître en moi une réflexion, un questionnement, une amorce de remise en question. M'a permis d'être tour à tour en Italie ou en Inde. Mais je n'oublie pas pour autant que je l'ai avaler, plus que savourer...

J'aimerai voir le film prochainement pour en faire une comparaison. Bien que les retours que j'en ai eu ne sois pas très positifs.

Bonjour à toutes et tous,

Je débute aujourd'hui ce blog, parce que je sens, je sais, que je me trouve à une période charnière de ma vie. Vous savez la période des importantes remises en question... Celles qui vous chamboulent, vous giflent, vous laissent à terre un peu sonner, avec l'espoir-peut être fou- que ce qui va en découler ne sera que bonheur.

Et bien, j'en suis là. Après une jeunesse (oui oui maintenant, je suis vielle j'ai 24 ans ;-) ) assez agitée, à vivre moultes aventures, je vis depuis trois ans, ce qui sera sans doute, la plus grande de toutes : la maternité. Effectivement, le 10 octobre 2008, déjà une vraie prise de conscience avait eu lieu. J'étais à présent maman, avec toutes les responsabilités, les concessions, les bonheurs, les tracas, les fous rires, les plaisirs que cela implique. Il y a trois ans déjà, j'ai su que plus rien ne serait pareil. Que JE ne serai plus la même.

J'ai donc commencé mon chemin vers la maturité et la connaissance de soi, ce fameux jour d'octobre 2008. Cinq jours plus tard, je fêtais mes 21 ans, avec la certitude que dans un avenir plus ou moins proche, la vraie Trianette allait se révéler au monde. Il m'a fallu plus de temps que prévu finalement... Les années entre 2008 et 2011, ont filé tellement vite. Des fois, j'ai même l'impression qu'elles m'ont glissé entre les doigts. Je n'ai pas vu ma fille grandir... Pourtant, mois après mois, jour après jour, j'ai pris soin d'elle.0 Trois années de bonheur où j'ai tout mis entre parenthèses pour pouvoir me consacrer à son éducation et créer un lien très fort entre ma princesse et moi-même.

Et voilà, qu'elle a fait son entrée à l'école. M'obligeant, à me demander ce dont j'avais vraiment envie à présent. Ce qui m'animait au delà du fait d'être maman? J'adore être une mère. Je suis faite pour ça. C'est réellement naturel pour moi. A tel point, que je me suis laissée grignoter au fil du temps par "la maman" au détriment de "la jeune femme".  Alors quand j'ai réalisé que ma fille allait quitter la quiétude de mon domicile pour faire son entrée à l'école, je l'ai mal vécu. D'abord parce que je ne sais pas déléguer quand il s'agit de ma petite chouette, et ensuite parce que cela m'a obligé à me confronter à une réalité que je tentais de me cacher depuis plusieurs mois déjà. Je n'osais pas être celle que j'étais totalement, entièrement, franchement. Je montrais des petits fragments de ma personnalité, m'auto censurant pour éviter les regards, les jugements, l'échec...

Décembre 2010, je réalise au pied du sapin, que d'ici quelques mois ma fille écrira un nouveau chapitre de sa vie. Quelques jours plus tard,c'est la nouvelle année qui arrive et avec elle son lot de bonnes résolutions. Je n'en ai pris qu'une être heureuse. J'ai donc pris les décisions (et je continue à le faire) qui s'imposaient pour que ça soit le cas. Je développerai cela, au fil de mes articles. Je crois que celui ci est déjà bien assez long.

D'ailleurs un grand merci à ceux et celles qui auront le courage de poursuivre leur lecture au délà des premières lignes, pour l'achever ici.